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17 - Islamisme, une maladie morale

Une tribu de chimpanzé organise chaque soir une expédition à la frontière de leur territoire. Tout congénère étranger est tué.

Découverte, en Alsace, d’un massacre datant de la préhistoire

"Les individus ont été très sévèrement suppliciés et ont reçu des coups violents, sans doute assénés à la hache de pierre", 

Inquisition espagnole - 15ème siècle

Violences hooliganes

massacre nazi

Massacre islamiste

L’islam, à la différence du catholicisme, n’a pas de pouvoir central. Est-ce un avantage ?

 

   Le catholicisme a l'avantage de posséder un pouvoir central, dont on peut discuter ou contester les actes, les prescriptions et les dogmes. Si l'on s'en tient aux textes fondateurs (évangiles, actes des Apôtres), il n'y a pas beaucoup de contestations à lui opposer. C'est avant tout une religion de paix que ceux qui s'en réclamaient ont été loin de respecter. Dans l'islam, les textes fondateurs sont cumulatifs et n'échappent pas à la contradiction. Ils permettent   à chaque autorité autoproclamée de trouver des raisons pour justifier ses tendances les plus amorales, les plus meurtrières. Plusieurs interprètes du Coran,  censé être écrit par Dieu lui-même, par la main du prophète, sont considérés ou non comme des autorités. À ceux-là s'ajoutent les mystérieux et énigmatiques "savants" auxquels font référence de nombreux intervenants dans les forums islamiques. Les oppositions, parfois meurtrières, entre diverses communautés musulmanes - Chiites contre Sunnites - ne permettent pas de voir clair dans un ensemble touffu, contradictoire et déroutant.

   Les musulmans sont tellement habitués à ne pas être eux-mêmes responsables de leurs actes que, pour toute question, même banale, on cherche une citation qui autorisera ou non l'acte en question.

Cette référence permanente à une autorité supérieure aussi mystérieuse qu'imprécise, Dieu, et confusément diffuse dans des textes épars et souvent contradictoires, est une véritable maladie morale. Car elle annihile les capacités d'autocontrôle de chaque individu, ses tendances morales génétiquement programmées pour le mettre en phase avec la société. Elle détruit son simple bon sens. Mais ce n'est pas le cas seulement de l'islam, c'est aussi celui de toute domination dogmatique imposée par un individu ou un groupe d'individus : le nazisme, les sectes

Islam des origines – Islamisme actuel

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   L'histoire de l'humanité révèle des comportements primitifs de cruauté, de meurtres. Ces comportements inscrits dans les gènes sont propres à la plupart des primates, y compris les primates humains. La paléontologie révèle des scènes de massacres (Achenheim dans le Bas-Rhin, il y a 10 000 ans). La religion musulmane est née, vers 570, dans une population de bergers et de caravaniers assez primitifs, et vivant dans des conditions climatiques très dures. Bien que le prophète ait apporté des améliorations sensibles à des mœurs violentes (notamment sur la situation des femmes), tout son enseignement et sa vie de conquérant armé restent marqués par sa culture originelle de bédouin et de nomade. Le Coran et les hadiths reflètent cette période primitive. Ce qui est anormal et anachronique, ce n'est pas l'islam des origines, c'est le fait de vouloir maintenir de nos jours des pratiques et une morale primitive qui ne sont plus d'actualité. Il faut admettre que la société humaine évolue, et que les prescriptions, les comportements de nos ancêtres ne correspondent plus nécessairement à la vie actuelle. Dans la société humaine contemporaine subsistent des zones archaïques dangereuses, porteuses de maladies graves pour l'humanité. L'islamisme en fait partie, il est comme la maladie Ebola, nichée dans des forêts africaines, et qui, lorsqu'elle entre en contact avec une population, la décime sans qu'on puisse la combattre efficacement. L'islamisme est la survivance d'une ancienne forme d'adaptation de l'humanité, difficile à éradiquer et qui, en persistant, devient une maladie. Elle a la même caractéristique que toute maladie : son absence de finalité et de sens. Comme Ebola, l'islamisme frappe aveuglément, sans distinction d'âge, de sexe, de religion

Des ambitions aussi utopiques que génératrices de comportements immoraux

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   La motivation religieuse des islamistes n'explique rien. Elle voudrait donner une finalité à des actes dont on ne voit pas le sens. La conquête du pouvoir qui motivait le prophète s'inscrivait dans une histoire qui n'est pas renouvelable. Mais les islamistes ne sont pas les seuls à pratiquer une violence aveugle et irrationnelle. Même dans notre société occidentale, les actes de violence d'autres groupes sectaires, qui se déchainent à l'occasion de manifestations politiques ou sportives, sont encore plus irrationnels. Ce sont les faits d'individus, les hooligans,  qui n'ont de motivations réellement ni religieuses ni politiques ou sportives. Les manifestations, quelles qu'elles soient, ne sont que les occasions de déchaîner des violences. Alors l'explication pourrait résider dans un conditionnement génétique, installé depuis longtemps, et destiné à la domination du groupe. Le même type de gènes qui conditionne le comportement parfois violent des chimpanzés. Les gènes qui prédisposent à la violence seraient les "organes témoins" d'une adaptation qui n'a plus vraiment raison d'être. L'alcool et la drogue permettent parfois de renforcer et d'amplifier des dispositions génétiques archaïques.

   Rappelons encore que cette sauvagerie contemporaine a des racines très anciennes dans l'humanité, et qu'on la trouve déjà dans la préhistoire, chez des humains qui ne se prévalaient  probablement pas d'une idéologie religieuse. Un sérieux doute sur la finalité d'une évolution qui nous échappe totalement. Les chimpanzés réputés agressifs et cruels ont peut-être - globalement - plus de qualités morales que les humains, comme le montrent de nombreuses observations de primatologues.

   Entre l'islam de Mahomet et celui des "fous de Dieu" actuel, il y a certes des différences de motivation, de culture, de circonstances. Que ce soit l'islam des origines ou celui des cinglés de l'Etat islamique, j'avoue cependant ne pas être en mesure de préciser quel est leur apport à la société humaine. Il ne faut voir dans l'islam des origines qu'un ensemble de circonstances historiques qui, aujourd'hui,  ne nous concernent pas plus que la guerre de Cent ans. Quant aux musulmans dits "modérés", il semble que leur modération consiste à se taire sur les fondements de leur religion, et à ne pas pratiquer une critique historique qui serait libératrice. Interdits, discrimination sexuelle, viols, meurtres me paraissent être les effets les plus évidents d'une bonne partie de cette doctrine archaïque. Que peut apporter à l'humanité et à la religion musulmane le meurtre gratuit de 84 personnes innocentes, hommes, femmes, enfants, tel que celui perpétré à Nice, le 14 juillet 2016? Depuis des mois, les attentats-suicides, attaques meurtrières au nom de l'islam (Allah Akbar)  sont innombrables,  faisant de nombreuses victimes. [1] Une œuvre phénoménale de destruction et de mort dont on ne comprend pas vraiment les motivations. Dans la plupart des crimes, attentats, mises en esclavage, mutilations, exécutions sommaires, un mot ressort comme un leitmotiv : "islam". À côté de sujets non négligeables touchant les pays occidentaux, les sujets les plus importants de dénonciation par Amnesty International concernent des actes commis au nom de la religion musulmane, en Iran, en Arabie Saoudite, au Yemen, en Syrie.

 

[1] On en trouvera une très longue liste dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27attentats_meurtriers. Cette liste regroupe des attentas d'autres origine que celles de l'islam.

Les musulmans dits « modérés » connaissent-ils les hadiths qui sous le thème « imitation du prophète » prescrivent, ordonnent des comportements franchement immoraux et parfois comiques. Une enseignante arabophone en fait la démonstration :

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                                                                                                                   (Couper la musique de fond)

Attention, il y a des images choquantes.

   Des hadiths franchement comiques ou ridicules. Exemple : Ne pas se placer en direction de la Mecque pour faire pipi ou caca, et ne pas lui tourner le dos. Mais des hadiths plus inquiétants par leur violence et leur cruauté, en particulier à l'égard des femmes et des "mécréants". L'Etat islamique n'a rien inventé. Au cours de cet exposé, on aperçoit brièvement le malheureux Malek Chebel, (mort en novembre dernier, anthropologue des religions, justement réputé comme musulman modéré, et pour lequel je ressentais une certaine sympathie). Il semble bien embarrassé. Faut-il se taire au nom de la tolérance, comme on aurait dû cacher l'idéologie nazie et ses crimes ? Concernant le nazisme, l'opinion est à peu près unanime - à part quelques extrémistes. Concernant l'islam, la position est beaucoup plus délicate, parce que l'islam concerne une grande partie de la population actuelle, qui n'a pas à être tenue pour responsable des crimes de ses dirigeants autoproclamés.

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Mais il y a un devoir de vérité

   Le meurtre, la torture, les mutilations, la violence faite aux femmes, le viol, la discrimination basée sur le sexe, ne sont pas des exclusivités du monde islamique En réalité, la religion n'est qu'un prétexte pour assouvir des désirs de pouvoir, des tendances criminelles, des perversions sexuelles couvertes par la prière et les références coraniques. Si on s'accorde sur cette interprétation, alors on dédouane la religion elle-même. Mais alors que reste-t-il d'une religion qui contient dans ses racines même toutes les prémices de la perversion ?

   Ces considérations ne nous empêchent pas d'avoir un regard positif sur les personnes de confession musulmane.    J'ai plusieurs fois rencontré des hommes et des femmes généreux, solidaires, ouverts au dialogue. Il ne faut pas juger les personnes au nom des actes et des déclarations de quelques-uns, ne serait-ce que le plus éminent d'entre eux, Mahomet. Mais on aimerait que, dans une certaine révision, les musulmans expurgent du Coran et de la Charia, les incitations au crime et à la discrimination dont s'inspirent les criminels. Pour les musulmans dits "modérés", ces textes sont des bombes qu'ils n'ont pas choisies, et que certains n'hésitent pas à utiliser.

   Je viens à l’instant (dimanche 5 février) d’écouter le discours de lancement de campagne de Marine Le Pen. Il parait clair que l’islamisme, et peut-être un islam de tous les jours,  inconscient et irresponsable, sont les alliés objectifs du F.N. Tant que ne sera pas éclaircie la position de l’islam vis-à-vis de la laïcité, sur les grandes questions de la liberté de conscience, de l’égalité hommes-femmes, du renoncement à l’hégémonie, l’islam donnera du grain à moudre à un système politique d’exclusion, de racisme, de xénophobie, de nationalisme.

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   Mais qui peut parler au nom de l'islam ?

Le 9  février  2017

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