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    Il est fréquent que, lors d’un divorce, le ou les enfants soient pris en otage par l’un ou l’autre des parents qui en ont obtenu la garde, soit par voie judiciaire, soit par conventions amiables préalables au divorce. Le parent aliénant peut être aussi bien le père que la mère, mais dans la majorité des cas c’est la mère. La mère jouit habituellement d’un statut historique et bien réel de femme dominée et délaissée. Mais les mœurs évoluent, et si c’est l’inverse qui se produit, la justice et la société attribueront volontiers au père la responsabilité de la séparation.

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     Le parent aliénant conduit alors l’enfant vers un rejet définitif du parent aliéné, alors que ce dernier n’a commis ni maltraitance, ni rejet sur son enfant.L’enfant développe :

â–ª une campagne de dénigrement (diffamation) ;

â–ª des arguments de rejet absurdes ;

â–ª un sentiment de haine vis-à-vis du parent aliéné.

Le sentiment que l’amour du parent aliénant est conditionné par la haine du parent aliéné. (« Je t’ai haï pour l’amour de ma mère », a dit bien plus tard à son père un enfant aliéné)

 

   Les conséquences pour l’enfant aliéné sont graves, et peuvent le marquer toute sa vie durant.

        -  Difficultés à établir des relations intimes

    Difficultés à gérer sa colère ou un conflit dans les relations personnelles

       -  Troubles du sommeil et de l’alimentation.

       -  Chez le jeune enfant, cas possible d’énurésie ou même d’eczéma.

       -   Le rejet obligatoire et bien installé du père, de son affection, de son autorité, en fait le prototype de toute autre affection ou autorité rencontrées dans la vie courante, et dans la vie d’adulte.  L’enfant, devenu adulte, aura tendance a rejeter toute affection ou toute autorité qu’il assimile à celles du père condamné.

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     L’amour de la mère ne résiste généralement pas au temps. L’enfant adulte, s’il a rejeté le père finit par rejeter sa mère également, lorsqu’il a pris conscience d’avoir été manipulé. Pour autant, les liens avec le père ne se rétablissent pas. C’est toute la famille d’origine qui a été définitivement anéantie.

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    Le parent aliéné, également victime, doit faire face à un très fort sentiment d’impuissance. Tout ce qu’il tente en direction de l’enfant est dénigré et rejeté.

  Son impuissance peut s’étendre à d’autres parties de sa vie.

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     Quelques mensonges et calomnies sur le conjoint rejeté lui laisseront peu de chances de se défendre. Le but recherché par la mère est d’obtenir une garde exclusive. Obtenir une garde unique, c’est s’assurer d’avoir une pension alimentaire et d'avoir la totalité des prestations sociales. L’enfant devient l’objet d’une forme de racket. L’affection paternelle est alors considérée comme secondaire, voire nuisible pour le but recherché. Son droit se limite à un étroit "droit de visite", et sa fonction se borne à la fourniture obligatoire d'une pension alimentaire. La fonction éducatrice du père est méprisée.

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   Les conséquences pour le parent aliéné

On peut parler, à ce stade, de syndrome de stress post-traumatique qui fonde son origine dans les rejets, agressions et humiliations subis de façon répétitive.

  Toute tentative d’affection ou de conseil du parent aliéné vers l’enfant aliéné est perçue par lui comme une tentative de domination et d’atteinte à sa liberté.

L’ALIENATION PARENTALE.

Une maltraitance peu reconnue, et pourtant très grave.

    Le parent ne sait plus comment réagir. Il peut en arriver à avoir peur de voir ses enfants. Chaque nouvelle rencontre est une source de souffrance qui augmente son désarroi. Cela peut induire un sentiment de profonde injustice, et la tentation de réponse agressive parfois difficile à contrôler.

     Le traumatisme ne s’éteint pas une fois l’enfant parvenu à l’état adulte.

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