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Pourquoi je ne suis plus catholique
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Pourquoi je ne suis pas croyant
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La porte de nulle part - premier livre
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La porte de nulle part - deuxième livre
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Deux enfants dans la tourmente de la guerre et de l'après-guerre. Un père disparu, et pourtant omniprésent. Une mère, toujours malade restée définitivement fidèle à celui qu'elle espère retrouver un jour au paradis. On est loin de la situation de paix et d'abondance dont les générations actuelles ne mesurent pas la chance. Mais quand on ne connaît pas autre chose que les restrictions, la maladie ambiante, les pleurs sur celui qui n'est plus là, on n'a pas non plus conscience que la situation pourrait être bien meilleure. Et l'on arrive à trouver la joie dans tout ce qui marque un progrès. Car tous les enfants sont programmés pour être optimistes.
C’est le livre de quelqu’un qui a été très impliqué dans l’Eglise Catholique, et qui est devenu incroyant.
Cet ouvrage est le fruit d’une quarantaine d’années de réflexions. Ses conclusions dépassent nettement le simple abandon de la catholicité.
Dans ce livre, l’auteur expose les raisons qui lui ont fait quitter le catholicisme. Il tente de comprendre les origines, les fondements idéologiques et historiques de cette religion qui a marqué notre civilisation
Après avoir, dans un premier livre expliqué les raisons de son abandon du catholicisme, l’auteur est amené à rechercher l’origine des croyances, à en comprendre le mécanisme. Deux grandes révolutions de la connaissance ont bouleversé notre compréhension du monde: la révolution de la cosmologie, avec Copernic et Galilée, et la révolution de l’évolutionnisme avec Darwin. Face à ces bouleversements, les croyances tentent de se maintenir, soit en niant purement et simplement l’évidence, soit en tentant de trouver des compromis.
C’est un roman, un récit imaginaire.
Enfin, pas tout à fait. Car il se greffe sur une longue histoire dont l’Eglise catholique est l’héritière. A travers les éléments fictifs de ce récit, on trouvera les fondements politiques, intellectuels, philosophiques, qui ont fait la force de la société Eglise pendant des siècles, et qui constituent maintenant sa faiblesse: autocratie, dogmatisme, système de pensée archaïque, formalisme, sexisme, loi du silence. Le concile Vatican II aurait été inspiré par le souffle de l’Esprit Saint. On se rend compte que ce n’était qu’un soufflé vite retombé, dans un système congénitalement incapable de modifier ses principes fondamentaux. Principes qui n’ont rien à voir avec les origines évangéliques dont ils se réclament.
Dans ma petite bibliothèque - non philosophique - réservée aux enfants, j'ai une histoire intitulée "La porte de nulle part". Un petit garçon apprend que sur une montagne existe une porte derrière laquelle il n'y a rien. C'est impossible se dit-il. Il escalade la montagne sur des sentiers difficiles et parvient à une grande porte. Elle s'ouvre toute seule devant lui. Derrière, il n'y a rien, absolument rien.
Tout au long de l'histoire de l'humanité, des philosophes, relayés ensuite par des théologiens, ont fabriqué des clefs censées ouvrir la porte de la connaissance. Non seulement ces clefs, diverses et souvent contradictoires, ne sont adaptées à aucune serrure, mais il n'y a peut-être pas de porte à ouvrir, et donc pas de serrures.
Rechercher le bonheur.
C'est le fil conducteur de toute la vie. Les événements, la chance ou la malchance bouleversent en permanence cette recherche. Les religions, les gourous, les coachs de toutes sortes, prétendent, parfois avec la meilleure volonté du monde apporter le bonheur à ceux qui les écoutent. Ils ont des recettes, des principes, des directives qu'ils affirment incontournables. Mais la plupart vous promettent le bonheur dans un autre monde, celui que leur imagination a construit, dans une élaboration collective qui s'étale parfois sur plusieurs siècles de croyance.
C'est alors qu'il faut faire preuve de l'intelligence la plus élémentaire pour ne pas écouter les sirènes de l'illusion. Contrôlé par l'intelligence, l'amour apparait comme la valeur la plus sûre pour se diriger vers le bonheur.
Illustrations par l’auteur